LA SOLITUDINE ED IL SILENZIO COME STRUMENTI SPIRITUALI DI INTROSPEZIONE.
A volte scegliamo di stare da soli. La solitudine é un’opportunità per conoscerci meglio e talvolta questa scelta ci migliora la vita e ci rende felici.
Talvolta la solitudine misura la grandezza morale ed intellettuale di noi stessi.
In senso metaforico la solitudine mi riporta ai numeri primi, in quanto sono quei numeri che sono divisibili solo per se stessi e per zero, ovvero che non hanno relazioni con altri se non con se stessi o con il nulla. Dal campo matematico di esistenza si evince quindi che lo spazio tra l’io e il nulla è lo spazio della solitudine.
Questa solitudine non ci fa male é positiva perché assolutamente voluta: è una nostra scelta perciò non ci sentiamo soli. Viviamo una realtà positiva e costruttiva nel quale riflettere e conoscere noi stessi attraverso l’uso di uno strumento fondamentale IL SILENZIO.
Quando una persona riesce quindi a trascorrere il suo tempo in sana solitudine, quando è in grado di guardarsi dentro e di sapere quel che vede, allora sta facendo l’introspezione di se.
L’introspezione ci aiuta a conoscerci, il che è estremamente benefico per le nostre relazioni all’interno del Templio ma anche nel mondo profano.
Lawrence Durrell sostiene che « Viaggiare è una delle forme più gratificanti dell’introspezione ».
Ripenso quindi ai viaggi fatti durante l’iniziazione da Apprendista dove successivamente mi è stato concesso l’uso del solo silenzio come strumento per meglio concentrarmi sull’ascolto e l’apprendimento.
Viaggi in solitaria atti ad una ricerca stremante che, come massoni, ci ritroveremo a fare continuamente nel corso della nostra strada nella quale scopriremo poi di essere noi stessi l’oggetto della ricerca.
Per poter quindi iniziare a sgrossare la pietra, se ne deve conoscere la natura, le dimensioni, le imperfezioni e le qualità.
Il massone inizia a muovere i primi passi, talvolta senza vedere dove mette i piedi, nella propria interiorità. In questo cammino ha come compagna di viaggio la solitudine, che lo avvolge nel silenzio.
Nella sua evoluzione il massone passa di solitudine in solitudine, basti pensare alla solitudine del profano che bussa alla porta del Tempio, la solitudine del candidato nel gabinetto di riflessione e la solitudine dell’apprendista confinato dentro al suo silenzio.
Ma cosa ci rivela l’introspezione?
L’introspezione é un processo mentale per cui una persona guarda dentro di sé ed analizza le esperienze. Insomma fa un’auto osservazione della sua coscienza grazie alla quale riesce a conoscersi meglio.
Noi siamo osservatori di noi stessi per cui dobbiamo anche avere un buon atteggiamento volto alla sincerità e non dobbiamo lasciarci dominare dall’autoinganno.
L’introspezione oltre ad offrirci una riflessione profonda su ciò che siamo, ci da la possibilità di scoprire ed avanzare il nostro percorso spirituale. Chi siamo? Da dove veniamo? Dove siamo diretti?
Per noi massoni per esempio il dubbio è un metodo efficace come elemento di introspezione per avanzare nella ricerca interiore.
L’introspezione ci permette quindi di avvicinarci alla nostra anima e ci permette di esplorare le profondità della nostra essenza di operare cambiamenti consapevoli, di rispettarci, di accettarci.
«Visita l’interno della terra, operando con rettitudine troverai la pietra nascosta».
Il silenzio è indispensabile per l’introduzione, non è un incapacità di comunicare ma una forma di presa di coscienza. L’iniziato riesce grazie al silenzio a varcare la soglia dell’io profondo ed a perfezionare se stesso in modo cosciente.
Il silenzio parla al massone, simbolicamente, é rappresentato dalla cazzuola. Il muratore operativo (l’edile per intenderci) la utilizza per stendere l’intonaco ed incollare elementi. Il muratore massone la utilizza per stendere uno strato di nobiltà etica e morale sulle miserie e sull’ozio profano.
Con lo strumento del silenzio il massone, nella sua introspezione, leviga la propria coscienza, libera valori spirituali, libera energia operativa.
Utilizzando il silenzio il massone ha la capacità di mettere a tacere il frastuono del mondo profano.
La solitudine ed il silenzio sono compagni di vita che innalzano lo spirito. Ed è un attitudine… Una capacità innata di gestire le situazioni a partire da se stessi e con le proprie forze. È la candela che accendiamo quando abbiamo paura di non vedere, brancolare e cadere nel buio. È l’uomo che si evolve verso ed oltre i suoi limiti. L’uomo solo è un viandante… Un pellegrino, un eremita che passeggia in silenzio nella vita per capirsi e capire il mondo.
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LA SOLITUDE ET LE SILENCE COMME INSTRUMENTS SPIRITUELS D’INTROSPECTION.
Parfois, on choisit d’être seuls.
La solitude est l’occasion de mieux nous connaître, et parfois ce choix nous améliore la vie et nous rend heureux.
Parfois, la solitude mesure la grandeur morale et intellectuelle de nous-mêmes.
Au sens métaphorique, la solitude me ramène aux nombres premiers, car ce sont ces nombres qui sont divisibles seulement par eux-mêmes et par zéro, qui n’ont pas de relations avec d’autres qu’avec eux-mêmes ou avec rien. Le champ mathématique d’existence montre donc que l’espace entre le moi et le néant est l’espace de la solitude.
Cette solitude ne nous fait pas mal; elle est positive parce qu’elle est absolument voulue : c’est notre choix donc nous ne nous sentons pas seuls. Nous vivons une réalité positive et constructive, dans laquelle réfléchir et nous connaître par l’utilisation d’un outil fondamental : LE SILENCE.
Quand une personne parvient alors à passer son temps dans une saine solitude, quand elle est en mesure de regarder à l’intérieur et de savoir ce qu’elle voit, alors elle fait l’introspection d’elle-même.
L’introspection nous aide à nous connaître, ce qui est extrêmement bénéfique pour nos relations à l’intérieur du Temple, mais aussi dans le monde profane.
Lawrence Durrell affirme que « Voyager est l’une des formes les plus enrichissantes de l’introspection ».
Je pense donc aux voyages effectués pendant mon initiation d’apprenti, où l’on m’a ensuite permis d’utiliser seulement le silence comme instrument pour mieux me concentrer sur l’écoute et l’apprentissage.
Voyages en solitaire aptes à une recherche acharnée que, en tant que francs-maçons, nous nous retrouverons à faire continuellement au cours de notre chemin dans lequel nous découvrirons ensuite d’être nous-mêmes l’objet de la recherche.
Pour pouvoir ainsi commencer à dégrossir la pierre, il faut connaître sa nature, ses dimensions, ses imperfections et ses qualités.
Le franc-maçon commence à bouger ses premiers pas, parfois sans voir où il met les pieds, dans sa propre intériorité. Sur ce chemin, il a pour compagne de voyage la solitude, qui l’enveloppe dans le silence.
Dans son évolution, le franc-maçon passe de solitude en solitude, il suffit de penser à la solitude du profane qui frappe à la porte du Temple, à la solitude du candidat dans le cabinet de réflexion et à la solitude de l’apprenti confiné dans son silence.
Mais que nous révèle l’introspection ?
L’introspection est un processus mental par lequel une personne regarde en elle même et analyse ses expériences. Enfin, il fait une auto-observation de sa conscience grâce à laquelle il parvient à mieux se connaître.
Nous sommes des observateurs de nous-mêmes, pour lesquels nous devons aussi avoir une bonne attitude face à la sincérité et nous ne devons pas nous laisser dominer par l’auto-tromperie.
L’introspection, en plus de nous offrir une réflexion profonde sur ce que nous sommes, nous donne la possibilité de découvrir et d’avancer notre parcours spirituel. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
Pour nous, les francs-maçons, par exemple, le doute est une méthode efficace comme élément d’introspection pour avancer dans la recherche intérieure.
L’introspection nous permet donc de nous rapprocher de notre âme et nous permet d’explorer les profondeurs de notre essence, d’opérer des changements conscients, de nous respecter, de nous accepter.
«Visite l’intérieur de la terre, en opérant avec droiture, tu trouveras la pierre cachée ».
Le silence est indispensable pour l’introduction, elle n’est pas une incapacité de communiquer mais une forme de prise de conscience. L’initié réussit grâce au silence à franchir le seuil du moi profond et à se perfectionner de manière consciente.
Le silence parle au franc-maçon ; pour moi, symboliquement, il est représenté par la truelle. Le maçon opératif l’utilise pour étendre le plâtre et coller les éléments. Le maçon « franc-maçon » l’utilise pour étendre une couche de noblesse éthique et morale sur les misères et sur l’oisiveté profane.
Par l’instrument du silence, le franc-maçon, dans son introspection, lisse sa conscience, libère des valeurs spirituelles et de l’énergie opérationnelle.
En utilisant le silence, le franc-maçon a la capacité de faire taire le bruit du monde profane.
La solitude et le silence sont des compagnons de vie qui élèvent l’esprit. Et c’est une attitude… Une capacité innée à gérer les situations à partir de soi-même et avec ses propres forces. C’est la bougie que nous allumons quand nous avons peur de ne pas voir et de tomber dans l’obscurité. C’est l’homme qui évolue vers et au-delà de ses limites. L’homme seul est un voyageur… Un pèlerin, un ermite qui se promène en silence dans sa vie pour se comprendre et comprendre le monde.
J’ai dit,
Frère Mattia
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