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                     Les sommets et les hommes …

Déjà enfant, je portais mon regard d’admiration vers les crêtes et les sommets,

Cherchant vers les hauteurs, les beautés du monde, les forces des montagnes

Qui me captivaient tant, que les vies d’ici-bas me semblaient des boulets,

Que les hommes des villes me donnaient malgré eux l’idée que l’on épargne,

Celle qui nous pousse à les quitter un jour, les voir s’agitaient vainement,

Sans fin, comme des êtres sans conscience, que la Vie est précieuse,

Qu’elle porte en elle la graine de demain, le gène d’une force mystérieuse,

La Volonté de Grandir au-delà, pour servir la Foi d’être qui jamais ne ment.

Ainsi, mon intuition première ne fut pas démentie par ma vie trépidante,

Par les luttes multiples que l’incarnation terrestre a bien voulues me donner,

Fixant mon parcours dans des choix de défis, pour surmonter les pentes,

Pour chercher des chemins et découvrir ma Voie, sans jamais la nommer,

Faute de mots si justes que l’Esprit ne peut dire si elle vient de soi ou bien de lui,

Notre créateur si sublime, si haut, et pourtant si proche, que la Lumière Luit,

Autant en nous que partout, du ver jusqu’aux étoiles, de l’atome au cosmos.

Ce concept insondable nous semble inaccessible, pourtant, il nous habite,

Nous vivons en lui, Il nous appelle, c’est sûr, nous les chercheurs des cimes,

Il nous dit, d’être digne des valeurs intègres, compatissantes et sublimes,

Que nous affirmons servir, pour maintenir l’Homme au centre de son site,

Centré sur son Humanité, si souvent oublié, mais toujours appelée à Naître,

A devenir enfin, un jour, un corps harmonieux, vibrant aux cœurs des Etres,

Qui l’ont conçu au creuset d’une Lumière si puissante que l’on ne peut la voir.

Ces soldats de l’Amour absolu nous ont voulu, un peu à leur image si haute,

Que tant de nous ont pu renoncer au terrible dessein, en cédant à la faute.

Mes Sœurs et Frères, on nous invite donc à devenir des Veilleurs, pour scruter

Sans détour les chemins des hommes, aider à leurs projets s’ils bâtissent,

Un Ample avenir, à combattre sans peine, ni haine, s’ils faillissent et trahissent

Le serment qu’ils ont pris devant leurs affligés, leurs frères d’Humanité … !

La Voie que nous voulons en conscience pleine de nos compassions

Nous place sans détour, au-delà des intérêts, attitudes et passions,

Qui gravitent sur terre, seules les Hauteurs de notre Chevalerie de Cœur

Peut tracer sur sa route des desseins de Partage, d’Amour et de Veilleur…

 

J’ai dit

Frère Daniel

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