LE STYLE EN ARCHITECTURE OU LA MANIERE D’ECRIRE POUR TOUTE L’ETERNITE
En ce grand carré long que représente le Temple dans lequel nous sommes actuellement, dont les mensurations sont en proportions à la coudée royale, nos êtres sont des amalgames de courant électrique de masse, de mesures, de fluides, une composition des 5 éléments, une consolidation des êtres en un assemblage d’énergie.
Le nombre d’or est contenu en notre ADN, dans son déroulé comme dans sa plus simple combinaison.
Ce pourquoi lorsque nous somme en un lieu harmonique, nous devenons harmoniques à notre tour.
Comme on le dit : « on se sent bien !». Les fractions que composent notre musique interne s’harmonise avec celles des présents et des absents.
Nous combinons la base carrée avec le cercle ; cette base carrée possède en ses angles fermés 4 directions ; Ces angles fermés sont comme les pointes des flèches que notre esprit s’emploi à déplacer pour agrandir le carré, pour y insérer un cercle de plus en plus grand, dans la recherche d’une quadrature ou Terre et Ciel se confondent.
En cela nous somme « mobile et non statique », en cela nous somme comme la spirale, aventurier exponentiel.
L’esprit LOGOS, souffle animateur émanation homogène, Conscience Universelle, s’octroi de résider en tout et en toutes.
La Sagesse se perçoit au moment ou on prend conscience que nous sommes des unités dispersées, dont le code est fait de parties communes et de parties spécifiques, que ces parties communes nous relient, que ces parties spécifiques nous enrichit d’un or qui ne nous appartient pas mais que l’on fait fructifier.
De cette sagesse a surgit le Nombre d’Or qui en devient son expression mis en œuvre architecturalement mais aussi individuellement, tant en termes macroscopique que microscopique, macrocosmique et microcosmique.
Le nombre d’Or prend différente forme pour une fois assemblé le puzzle soit entier et révèle l’image qu’il contient.
Celui-ci s’exprime en coudées innombrables, en longueur, largeur, hauteur et profondeur.
Nos réflexions doivent donc prendre le même chemin devenir plus large que long plus profond que haut.
L’acte de bâtir a pris naissance il y bien longtemps quand nos très lointains ancêtres sont sortis des cavernes naturelles pour créer leurs premiers habitats.
Si ces cavernes ont continués à servir de lieux de réunions, lieux ou la Transmission du Savoir- à commencer par le savoir de chasser- étaient enseignés ( savoir reconnaître-identifier, savoir comment approcher, comment tuer, mais aussi savoir respecter savoir reconnaître la puissance des « dents de sabres, des porteurs de cornes et de leurs hardes, et par imitation savoir s’investir dans les qualités que ces animaux reflétaient : force, habileté, puissance, vaillance,…), lieux ou à partir d’un temps les jeunes devenaient membre à part entière de la tribu et se devaient de pourvoir à ses besoins, lieux d’initiation, de passage du monde déjà brutal de l’enfance à celui encore plus brutal de l’adulte, à un moment dans la genèse de l’évolution des Humains, est venu le temps de représenter dans des lieux plus ou moins proche des lieux de vies, des enceintes privilégiés dédiés à d’autres expressions.
Les premiers lieux de cultes sont ainsi nés si on peut en ces temps immémoriaux considérés, sans archives, saga, histoire orale, ce à quoi a pu servir tels alignements de pierres levées, telles cercles démunis à ce jour de ses éléments visibles autrement que par des levées de terres, des trous dans le sol, décalés en un rythme précis.
L’enracinement dans nos gênes de cette expression du respect envers la nature dans tous ses états, est une pierre d’achoppement, la première pierre de fondations de tous temples intérieurs et extérieurs.
Combien a dû être immense le regard du premier des humains qui a ressenti en lui cet appel de l’absolu sans qu’il n’ait pu en retranscrire l’importance par des mots, par des idées, par des sons,
Combien a dû être important le sentiment de devoir « faire quelque chose », avec ses maigres moyens, en prenant dans la nature la matière première nécessaire pour créer un lieu qui, pour lui, était à la fois un hommage respectueux, une expression de sa relation avec ce qu’il avait compris de l’importance de ce qui l’environne, tant en termes de difficultés de vies que de facilités.
De là est apparu des endroits que nos très lointains ancêtres décrétèrent comme étant sacré à leurs entendements, sacré dans le sens de « mettre à part », si cette évolution intellectuelle étaient déjà prégnantes en leurs esprits.
Dire qu’il avait un culte est réducteur dans le sens ou ce terme de culte n’est que trop récent dans la longue vie de l’ensemble des générations d’humains.
On parle de cultes animistes comme de culte solaire, de culte religieux ou de culte agnostique.
Je préfère m’en tenir à une relation individuelle établie en conscience par l’imperceptible que l’on nomme à sa façon et qui se substitue ou s’amalgame à une conscience plus éthérée dont les dimensions spatiales qui ne nous sont pas connues, mais dont l’expression physique et psychique nous est familière, soit un ouvrage à la fois « à notre image » et à la fois dépassant la conscience de son humanité en ses temps immémoriaux.
De la course du soleil depuis son lever du jour à son coucher à l’horizon, du flux et du reflux des océans, de l’augmentation du débit des cours d’eaux, du limon qui se déverse sur les berges du Nil rendant propice à la culture les terres ainsi enrichies, de tout cela et de bien d’autres, nous sommes pétrit dans le sens ou notre propre glaise, le réceptacle de l’énergie, est la matrice de notre devenir qui est en l’attente du recevoir.
Il a été dit que nous sommes « à l’image de Dieu », quelque soit le nom, le support, l’énergie que l’on dissimule sous ce terme générique de Dieu.
Nous sommes également tempête et calme matin, flot impétueux et cascade aux ondes calcifiés, terre aride, sans eaux, et source de lave ininterrompue.
Nous sommes tout cela en même temps et pourtant rien qu’un amas d’enzyme animée, dont l’assemblage selon les références égyptiennes forme un tout de 7 à 9 aspects que je ne développerais pas ici ; Je ne fais que de les citer :
Soit le Ba, le Ka, Ib, le Khat, Ren, Shuyet, et Akh, lui-même sous 2 aspects : Sahu et Sachem
Le nombre d’Or se retrouve donc dans de nombreux styles de constructions notamment des édifices qui font fassent au Siècles, depuis les Cromlechs jusqu’au cathédrales Gothiques en passant par les Pyramide et les Maisons de Vies, et les mastabas, qu’étaient les centres spirituels des Ennéades Memphite, Thébaine, Hermopolitaine ou Héliopolitaine, style voulant dire « manière d’écrire ».
Et la « manière d’écrire » c’est exercé dans et avec la pierre, supplantant l’usage du bois.
Pour avoir le rendu que nous suggère les édifices en leurs états actuels- qu’il s’agissent des temples aztèques, incas, égyptiens, Khmer, et avant eux, Sumérien, il a fallu « prendre une mesure et la redonner en proportion » de telles manières que l’édifice en question soient à la fois à l’image de l’homme et en hommage à au-delà de l’humain dans ses particularités comme dans son devenir.
Si des convergences de constructions, de l’acte de bâtir, pour autre choses que sa seule et modeste demeure, se fait jour entre les époques, voir est concomitances en dates ou périodes chronologiques (sur l’axe reliant les temples cités entre eux à la surface de la terre), le style utilisé, la manière constructive propre à chaque civilisation de bâtisseurs, se réfèrent à des données que l’on peut qualifier d’universelles tant elles transparaissent dans ces ouvrages fait de main d’homme.
Et avant d’être fait de main d’homme il a fallu le « faire en esprit ».
Là réside la conscience reliée au Divin, la prise de refuge en une dimension qu’il a fallu trouver, mettre en relation, exploiter, appliquer, et contempler.
Qui peut dire d’où est venue cette dimension, ce segment de lumière que l’on nomme le nombre d’Or ? Comment est-il en quelque sorte « apparu », comment a-t-il été apprécié au point d’en faire une sorte de « mètre étalon » avant l’heure…. Ou plutôt à la bonne heure !
Pour nous FF/ SS.°., du rite Egyptien, nous pouvons nous référer à une parcelle divine exprimé dans la déité dont la tête est un ibis noir, dont le reste du corps a ressemblance humaine, qui est représenté portant une tige de lotus épointé et un calame sur lequel il inscrit le nom de ceux qui ont passés la pesée de l’âme avec succès dans la chambre du jugement, en présence d’Osiris et des 42 juges.
Thot est son nom, grand est son enseignement qui s’exprime en Médou Neter, en hiéroglyphes, en sagesse active, active dans le sens qu’elle initie le moteur interne de tout initiés qui doit à son tour se nourrir d’une énergie permanente, énergie qui se trouve dans la Gnose, dans la recherche incessante mais pas paranoïaque de la Vérité, dans l’épanouissement du Qi, ou du Prana, par notre antenne intérieure qu’est la glande pinéale.
Il est celui qui a donné les noms -REN- aux choses, objets, personnes, activités créatrices, poids mesures, distances, et qualifié les nombres et leurs emplois et parmi ces joyaux, le nombre d’Or.
C’est aussi par la perception et l’observation de la Nature dans tous ses états, dans toutes ses formes, dans toutes ces composantes minérales, végétales, animales, que la Sagesse à fait éclore en l’esprit des hommes s’exerçant à la liberté de pensée en vue d’agir bellement, que cette réminiscence est devenue factuelle, s’exprimant alors au travers d’une dimension rendue commune et utile, soit le nombre d’Or caché dans les fractales , comme dans l’ADN, et dont un des supports à été la proportion dorée que permet la coudée royale.
Cette coudée royale diffère de quelques centimètres en fonction des époques et des dynasties car elle est le reflet technique des dimensions résumées de Pharaon, incluant d’autre références comme la palme la paume l’empan, etc….
Et c’est avec cet étalon que les monuments furent édifiés de telles sortes que les « pleins » soient proportionnelles aux « vides », comme par exemple le temple d’éternité de HATCHEPSOUT ou la succession des piliers-entablements-poutres de la façade avant donne une harmonie du bâtiment des le premier coup d’œil.
On retrouve de même les ensembles des péristyles ou la succession de colonnes, dans leurs nombres, leurs largeurs-hauteurs- donc leurs poids, leurs volumes, leurs espacements donnant également un volume d’air, une contenance au milieu d’un contenu, a été définie avec application de la donnée initiale soit de rendre visible la présence de Pharaon, fils des Dieux, animateur de Vie, propagateur de Santé, équilibre des Forces, dans et part ce bâtiment.
Quand on observe la hauteur de ces colonnes, leurs tailles par rapport à notre taille humaine on se dit que les maçon-tailleurs de pierre-appareilleurs de l’époque avaient dû avoir pris un coup de soleil de trop pour avoir fait cet ouvrage aussi grand par rapport à notre étroitesse d’humain.
Il n’en est rien, c’est voulu, c’est décidé et cela a été fait sciemment.
On pourrait se dire que rien n’a été assez grand, ni gros, ni démesurée pour rendre hommage et que, dans leurs orgueils les bâtisseurs et au premier chef Pharaon lui-même ont eu la folie des grandeurs.
C’est sûr que l‘on est loin de la simplicité Cistercienne !
Mais ce style comme l’autre n’a d’espérance de vie que dans la transmission du message visible, écrit, gravé en ronde-bosse pour les temples égyptiens, ou comme celui totalement épuré pour une abbaye comme Cîteaux.
Les uns préfèreront tels styles, les autres tels autres. Mais le message est le même : l’harmonie humaine. Il n’y a pas un style prorogatif l’un sur l’autre comme il n’y a pas de hiérarchisation à avoir en un moine Zen Soto, un trappiste, un ou une Yogi, un ou une récitante de mantra, un ou une cherchant persévérant-e dans telles ou telles voies.
Il n’y a que le regard que l’on porte sur ces ouvrages, l’émotion que l’on ressent, et la tentative de perception que l’on engage parce que nous avons besoin de comprendre pour encore mieux apprécier, et, fondamentalement arrivé à une conclusion que toutes et tous nous nous ferons de l’usage du nombre d’Or et de sa façon de nous apparaître, dans l’étalement d’une corole de pétale d’une marguerite, dans la répartition des nœuds sur les tiges de bambous, dans l’épanouissement au soleil levant des fleurs de Lotus, ou dans la compréhension architecturale des ouvrages conçus pour être d’éternité.
Ainsi nous pouvons dire :
« Ô ! Beauté éternelle, qui ordonne et harmonise tout, de par les Mondes. »
Comme nous pouvons faire en sorte
«… de se comporter par toute la Terre comme des hommes ou des femmes de devoir, intégralement fidèle à celui-ci, et observant, comme inflexibles lois, les impulsions de sa Conscience » nous invitant à « œuvrer fraternellement sous le Palmier d’Egypte ».
Cette coudée royale, c’est notre « bâton de Maréchal » ; Elle est dans notre besace ; A nous de la dévoiler et de l’utiliser, arpenteur de la Gnose que nous sommes.
Esotériquement, ce nombre d’or, cette coudée, sont les transmetteurs effectifs et probants de ce que Hermès nous a révélé en nous adressant à travers les siècles le message concernant « ce qui est en bas comme ce qui est en haut ».
Structurellement parlant nous sommes donc bien à la fois les dépositaires de ce savoir, mais également les acteurs du reflet que ce savoir nous apporte et que nous devons transmettre ; Et la meilleure manière de le transmettre, c’est de le mettre en action, de le faire vivre en nous.
Quelle meilleur manière y a-t-il de transmettre la présence de cette parcelle divine si ce n’est en étant « juste de voie, comme de cœur », en étant que « juste », mais en l’étant vraiment.
La seule hiérarchisation que nous devons avoir dans nos actions se mesure autant par le poids de notre cœur face à Maat, que par l’usage que nous ferons de ces dimensions en nos vies, dans les mesures que nous prendrons, et les perspectives que nous établissons d’une manière stable et ferme, permettant à notre force de s’exprimer comme Fils et filles de l’Architecte.
J’ai dit, Ven.°. M.°.
Le Frère Patrick
Ps : 8 mm, c’est la taille de notre glande pinéale ; Celle-ci représente 4 % du nombre d’Or
4% de lien, 4% de brin nous reliant au Divin, 4 % de la corde tressée au lacs d’amour…
Des images implémentent cette présente planche mais cela ne doit pas être un mode repris pour la rédaction et la lecture de planches.
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