Présentation de la sensibilité maçonnique : Misraïmite de l’Ordre Initiatique Ancien & Primitif de Memphis Misraïm
Mise au point
Il est dit que ce « système » maçonnique naquit au sein de la Maçonnerie Ecossaise méditerranéenne. C’était le temps où les hauts grades se multipliaient … foisonnaient selon certains.
Le mot même de « Misraïm » semble avoir été utilisé dans l’introduction aux secondes Constitutions d’Anderson du Frère de la Tierce en 1742. Ce nom, faut-il le rappeler est aussi, celui qui désigne l’Egypte en Hébreux dans le contexte, aussi particulier, de l’Exode. Ainsi perçoit-on deux éléments essentiels sur le plan des références spirituelles : l’ancien testament et l’influence de l’Egypte ancienne.
Avec Jean Solis, nous savons que « la première trace d’un Régime à coloration Egyptienne remonte à 1767, date à laquelle des Frères de la Stricte Observance Templières et Maçons écossais proches de Frédéric de Prusse conçoivent l’idée de restituer aux cherchants un authentique enchaînement de mystères initiatiques de l’Egypte antique ».
Voici, alors, un Rite qui surgit du « Krata Repoa[i] » et qui se pose comme un vecteur à l’émergence d’un nouvel hermétisme intégrateur des différents systèmes théosophiques. Ce rite, au départ très paiens, put être le fruit de méditations de la part des Frères très illustres très impliqués dans le Régime Ecossais rectifié !!! Encore un constat qui fera du Rite de Misraïm un espace de travail initiatique tout à fait Particulier …
Dans l’athanor du Rite d’autres influences façonneront la rituelie, les modes de travail et d’étude du Rite :
1759 : Le Rite des Philadelphes[ii] (les amis de Delphes) qui travaillait à Narbonne (Hermétisme, Théurgie et souffle de la Rose+Croix – 1750-1760). Un rite qui est catégorisé comme étant « Primitif ».
1773 : Le Rite des Philaléthes[iii] qui fut fondé à Lyon et qui résulte d’une réforme de l’Ecossisme sous l’influence de Willermoz et du Conte de Cagliostro. Y seront mis en lumière trois séries : Une trame symbolique Ecossaise pour l’Apprenti, Une trame Chevaleresque avec un degré « Rose+Croix et un Chevalier du Temple imprégnié d’Alchimie, un souffle Théosophique et Théurgique avec des degré à connotation sacerdotale
A la même époque évoquons un Rite qui fit long feu, celui du Baron Théodore de Tshoudy : le Rite de l’Etoile Flamboyante à fort infléchissement Alchimique.
1784 : Le Conte de Cagliostro dont l’on dit qu’il était thérapeute, alchimiste de la voie externe comme interne d’ailleurs (escrocs pour d’autres), voit son influence se consolider au sein de Grands Maîtres, tel que le Supérieur de l’Ordre Hospitalier de Malte Fonseca. Savant dans des Rites des systèmes « Africains », il rassemble des rituels issus de Malte et de Naples et crée son fameux « Rite Egyptien » sous le nom de « Rite Primitif de Cagliostro » (RL de la Sagesse Triomphante) dont il est dit que certain éléments furent introduit dans l’ensemble constituant « l’Arcana Arcanorum » (Plus tard ils seront désignés comme les degrés de Naples)
Dans les années 1780 c’est à Avignon, à Marseille, à Naples, à Palerme, à Venise que la fibre dite « Egyptienne » prit forme et fut prise en charge par le Patriarche Gad Bédarride.
Hélas les degrés au-dessus du 77ième degré furent perdus par les fils Bédarride et la reconstruction de cette perte fut tentée mais en vain, reconnaissons-le.
L’on parle, aujourd’hui, du Rite de Misraïm : celui de Venise 1788 ? Voire Paris 1813.
Nous partageons, avec Jean Solis, écrivain très informé des systèmes ésotériques, l’idée que l’échelle en 90° « reflète bien une forte ressemblance avec la Rite Ecossais Ancien et Accepté. Le grand nombre de degrés n’est révélateur que d’une dissection extrême des degrés du Type Ecossais ou Adonhiramite. La note « un peu exotique » n’est pas plus déplacée que la note « templière » ou le « fond impérial » de certains autres systèmes. »
A l’O.I.A.P.M.M. nous avons décidé de faire revivre ce rite avec simplicité, dans un esprit de recherche sur les essences de ce rite, en ayant enlevé toute fonction d’autorité et toute hiérarchie qui pourrait éloigner le frère ou la sœur d’une méditation personnelle dont le but est sa propre réalisation et sa contribution à la construction d’une harmonie universelle. Mais nous l’aurons compris sa texture est franchement Judéo-Chrétienne. Nous avons limité l’échelle du Rite à 78 degrés, voulant respecter la qualité historique objective de celui-ci, le 78ième degré prenant l’aspect d’un chemin de recherche personnelle approfondie, sorte de doctorat franchement opératif et évalué comme tel.
Les premiers degrés sont inspirés des apports de notre TSF Robert Ambelain (Cf. La Franc-Maçonnerie oubliée et la Franc-maçonnerie d’Autrefois[iv]). Les Suivants proviennent des dépôts initiatiques du Souverain Sanctuaire Khorshed, de sources individuelles ou de bibliothèques. Nous nous opposons, donc, point aux Obédiences existantes, lesquelles ont, aujourd’hui, des filiations diverses et variées et de qualité fort inégale.
La Voie Misraïmite de l’O.I.A.P.M.M. n’a pas vocation à s’inscrire dans une filiation précise sachant que de ce point de vue aucune puissance maçonnique ne peut se réclamer d’une activité continue entre le moment où l’on a pu, objectivement, isoler un Rite et lui donner le nom de « Misraïm » …. et les pratiques d’aujourd’hui …
En France, les Puissances Maçonniques qui ouvertement se réclament de ce Rite sont : la GLFM (Grande Loges Française de Misraïm) dont le fondateur serait le Frère André Jacques, une autre GLFM dont le dernier Grand Maître Général est le Frère Jean-Marc Font, la GLMM (Grande Loge Mondiale de Misraïm dont le Grand Maitre Général est le Frère Pierre-Philippe Baudel[v], d’autre Grandes Loges pratiquent, en France ce Rite. Toutes se sentent légitimes. Force est de constater qu’aucune d’entre elles ne peut démontrer l’authenticité historique de leur voie initiatique. Elles ont toute, à leur manière, une forme respectable de pratique et d’incarnation d’une sensibilité ésotérique se rapprochant des inspirations d’origines … et c’est déjà très bien.
En ce qui concerne l’O.I.A.P.M.M., nous aurons la modestie de considérer que le réveil en notre sein des sensibilités qui ont construites notre Rite nous a amené à faire revivre ce Rite à la lumière des recherches que nous faisons au sein des dépôts que le Souverain Sanctuaire Khorshed possède. Il y a là un travail de longue haleine … passionnant au demeurant.
Pour qu’il ne subsiste aucune ambiguïté nous évoquerons notre filiation comme venant de CECAT[1] 2011, date de création de notre premier atelier travaillant au rite de Misraïm selon les principes posés par le TSF Robert Ambelain : RL Horus à l’Orient d’Escragnoles[2] ….
Cependant, cette recherche ne peut se faire que sur le plan philosophique, métaphysique, alchimique et Hermétique et non sur le plan des organisations temporelles car nous sommes au 21ième siècle et les modes de transmission doivent être ré-actualisés.
Ainsi nous ne souhaitons pas tomber dans le piège des « organisations pyramidales » et nous afficherons d’emblée notre identité de Franc-Maçon … Franc-maçon qui recherchent l’éveil, certes, mais qui souhaitent avoir une démarche de recherche libre et adogmatique …
Il n’y a chez nous que 3 degrés : Apprenti, Compagnon et Maître …
L’Apprenti pénètre le monde maçonnique dans le silence et prépare sa conscience à pénétrer le mystère de sa présence sur la Planète qui le porte
Les Compagnons se forment à l’Art Royal et pénètre l’esprit humain au service du pouvoir Temporel et du pouvoir Spirituel et pour cela, ils voyagent car l’on n’apprend que mieux dans la rencontre avec les autres Frères ou Sœurs en l’humanité
Les maîtres pénètrent dans les plans subtils en voyageant dans l’esprit du monde, dans les croyances et dans le partage avec toutes formes d’expressions spirituelles … Ainsi devront-ils s’attarder dans des sphères Hébraïques, Christiques, Rose+Croix, Templières, Alchimiques, Théurgiques, Mystériales (Architectes), Soufis … Cela concernent les degré 03 à 76 …
L’ensemble de ces degrés sont sous la haute autorité d’un Grand Inspecteur Intendant Régulateur General de l’Ordre (degré 77) …
Reste, évidemment, un dernier chemin à parcourir … il est individuel celui-là … Il caractérise les Frères et le Sœurs qui dans le secret travaillent notre dernier degré : celui Souverain Prince de l’Ordre … Ce degré, au sein de l’OIAPMM est un degré secret qui ne peut être divulgué à l’instar des Grand Profess au sein du Régime Ecossais Rectifié … Nous parlons là du 78ième degré (le dernier de notre échelle) … il est le chemin des « Maitres » au sens le plus profond du terme … ce sont des « Maîtres accomplis » …
Ce chemin rencontre évidemment des espaces de hautes philosophies partagés avec le Rite Ancien et primitif de Memphis Misraïm … mais là est une autre question
Quelques documents complémentaires …
|
|
|
|
Une généalogie |
|
|
|
***************************
[1] Centre d’Etudes sur les Civilisations Anciennes et Traditionnelles
[2] Invitation aux travaux de fondation le 10/11/2011 au Temple de Campagne, 4 Rue Léon Noel 06400 Cannes à 19H45
***************************
[i] (Texte du Frère Baileuil) Le rite des « Architectes Africains » fut sans doute l’un des premiers rites égyptiens. L’égyptomanie commença à se développer avec l’œuvre d’Athanase Kircher (1652) et l’écriture de son Oedipus Aegyptiacus. Plus tard, l’abbé Terrasson, helléniste et académicien, éditera un roman pseudo-initiatique, Sethos ou Vie tirée des monuments et anecdotes de l’ancienne Égypte (1728). Ce récit décrit des initiations imaginaires censées se dérouler en terre d’Égypte. En 1770, deux Allemands, von Köppen et von Hymmen, l’imiteront en publiant le Crata Repoa, suite de textes initiatiques se déroulant dans la même contrée. Rappelons que von Köppen fut l’auteur de ce qui est reconnu comme l’un des premiers rites égyptiens, le Rite des « Architectes Africains » créé à Berlin vers 1767.
Marconis de Nègre s’inspira de ce texte en le développant dans le chapitre intitulé « L’initiation de Platon », que nous présenterons dans un des prochains numéros d’Arcana.
Il nous a paru intéressant et utile de commencer par la publication de ce texte peu connu du Crata Repoa. En effet, bon nombre d’éléments symboliques et initia tiques qu’il contient dépassent largement le cadre de la maçonnerie égyptienne et se retrouvent sous une forme ou sous une autre dans différents rites maçonniques. C’est donc un élément important de compréhension de notre tradition.
Lorsqu’un aspirant aux mystères avait le désir d’entrer dans la société antique et mystérieuse de Crata Repoa, il devait se faire recommander par un des Initiés. La proposition en était ordinairement faite par le Roi lui-même, qui écrivait à cet effet une lettre aux prêtres. Ceux-ci adressaient cet aspirant d’Héliopolis aux doctes de l’Institution, à Memphis ; de Memphis, on le renvoyait à Thèbes. Il était circoncis. On le mettait à un régime particulier ; on lui interdisait l’usage de certains aliments, même du vin, jusqu’à ce qu’il eût obtenu, dans un grade supérieur, la permission d’en boire de temps en temps. On l’obligeait à passer plusieurs mois, comme un prisonnier, dans un souterrain, où on l’abandonnait à ses réflexions ; il jouissait de la faculté d’écrire ses pensées. Elles étaient ensuite examinées attentivement, et servaient à faire connaître le degré de son intelligence. Lorsque le temps de quitter le souterrain était arrivé, on le conduisait dans une galerie entourée de colonnes d’Hermès, sur lesquelles étaient gravées des sentences qu’on lui faisait apprendre par cœur. Dès qu’il les savait, un membre de la société ayant le nom de Thesmosphores [5], s’approchait de lui, tenant à la main un grand fouet, pour contenir le peuple devant la porte dite des profanes, par laquelle il introduisait le Récipiendaire dans une grotte. Là, on lui bandait les yeux, et on lui attachait les mains avec des liens élastiques.
1 : Pastophoris
Ou Apprenti, chargé de la garde de l’entrée qui conduisait à la Porte des hommes. Le Récipiendaire étant préparé dans la grotte, le Thesmosphores le prenait par la main [6], et le présentait à la porte des hommes.
A son arrivée, le Thesmosphores touchait sur l’épaule du Pastophoris (l’un des Apprentis précédemment reçus), qui était de garde à l’extérieur, et l’invitait à annoncer le Récipiendaire ; ce que celui-ci faisait en frappant à la porte d’entrée. Le Néophyte ayant satisfait aux questions qui lui étaient adressées d’abord, la porte des hommes s’ouvrait, et il était introduit. L’Hiérophante lui posait de nouvelles questions sur différents sujets. Il devait de même y répondre catégoriquement. On le faisait ensuite voyager dans l’enceinte de la Birantha, et pendant ce temps, on cherchait à l’effrayer par des éclairs, des coups de tonnerre, et en produisant artificiellement autour de lui tous les effets de la grêle, de la tempête et de la foudre. S’il ne s’en laissait pas trop effrayer, et s’il n’était pas déconcerté, le Menies, ou lecteur des lois, lui lisait les constitutions de la société de Crata Repoa. Il était obligé de promettre de s’y conformer. Après cette adhésion, le Thesmosphores le conduisait, tête nue, devant l’Hiérophante ; il s’agenouillait ; on lui mettait la pointe d’un glaive sur la gorge, et on lui faisait prêter le serment de fidélité et de discrétion. Il invoquait le soleil, la lune et les astres, pour témoins de sa sincérité. Cet engagement solennel prononcé, on lui ôtait le bandeau de dessus les yeux, et on le plaçait entre deux colonnes carrées, nommées Betilies. Au milieu de ces deux colonnes, étaient couchées une échelle à sept échelons, et une autre figure allégorique, composée de huit portes de différentes dimensions. L’Hiérophante n’expliquait pas d’abord au Récipiendaire le sens mystérieux de ces emblèmes ; mais il lui tenait le discours suivant :
« Vous qui venez d’acquérir le droit de m’entendre, je m’adresse à vous : les portes de cette enceinte sont sévèrement fermées aux Profanes, qui ne peuvent y pénétrer ; mais vous, Menès Musée, vous, enfant des travaux et des recherches célestes, écoutez ma voix ; elle va vous enseigner de grandes vérités. Soyez en garde contre les préjugés et les passions qui pourraient vous éloigner du véritable chemin du bonheur ; fixez vos pensées sur l’Être divin ; ayez-le toujours devant les yeux, afin de mieux gouverner votre cœur et vos sens. Si vous voulez marcher dans la vraie route de la félicité, songez que vous êtes sans cesse en présence du Tout-Puissant, qui gouverne l’univers. Cet Être unique a produit toutes choses ; il les conserve, et existe par lui-même. Aucun mortel ne peut le voir ; rien ne peut être sous trait à ses regards ».
Après ce discours, on faisait passer l’Apprenti sur les degrés de l’échelle, et on lui indiquait à mesure quel en était le symbole fondé sur la métempsycose. On lui enseignait aussi que les noms et les attributions des Dieux avaient une toute autre signification que celle que le peuple y attachait.
Ce grade étant consacré à la physique, on lui expliquait les causes des vents, des éclairs, du tonnerre ; on y comprenait l’anatomie, l’art de guérir et de composer les médicaments. C’était également dans ce même grade que l’on enseignait aux néophytes la langue symbolique et l’écriture vulgaire des hiéroglyphes. La réception finie, l’Hiérophante donnait à l’Initié le mot d’ordre, à l’aide duquel tous les Initiés se reconnaissaient. Ce mot était Amoun ; il signifiait ‘sois discret’. Ils se reconnaissaient encore par un attouchement manuel. On remettait au Récipiendaire une espèce de bonnet terminé en pyramide, et on lui ceignait autour des reins un tablier appelé Xylon. Il portait autour du cou un collet dont les bouts tombaient sur la poitrine. Du reste, il était déshabillé pendant la réception. Il devait garder à son tour la porte des hommes.
2 : Neo-Coris … (Compagnon) … Notamment … On lui apprenait en même temps l’art de calculer l’hygromètre (qui servait à évaluer les inondations du Nil) ; on l’instruisait dans la géométrie et l’architecture, et il se familiarisait avec les calculs et les échelles des mesures dont il devait avoir à se servir dans la suite. Mais ceci était un grand secret, qui n’était découvert qu’à ceux qui appartenaient à une secte dont les connaissances étaient bien supérieures à celles de la population …
3 : Melanephoris … (Les Portes de la Mort) …. Le Melanephoris restait dans ces galeries souterraines jusqu’à ce qu’on pût juger s’il était capable d’avancer dans de plus hautes sciences, ou si l’on ne pourrait faire de lui qu’un Paraskiste ou un Heroi ; car il devait y passer le reste de ses jours, s’il n’atteignait pas aux véritables connaissances. …
4 : Christphis … (La bataille des Ombres) … Cf Tertullien …
5 : Balahate … (La maitrise du Feu)
6 : l’Astronome devant la porte des Dieux
7 : Saphenath Pancab, l’Homme qui connait les mystères (Cf. Jamblique) … Cette réception était suivie d’une procession publique à laquelle on donnait le nom de Pamylach (c’est-à-dire « oris circumcisio », circoncision de la langue ; il semble que c’est une expression figurative par laquelle on voulait dire que le Néophyte, ayant acquis toutes les connaissances qu’on pouvait lui donner, sa langue était déliée et qu’il lui était permis de parler de tout). On y exposait à la vue du peuple tous les objets sacrés. La procession finie, les membres de la société sortaient clandestinement de la ville pendant la nuit, se rendaient à un lieu voisin, et se réunissaient dans des maisons d’une forme carrée composées de plusieurs appartements ornés de peintures admirables représentant la vie humaine (Voyage de Lucas en Égypte).
[ii] Inspiration du Vicomte François-Anne de Chef de Bien d’Armissan et son fils François-Marie … (Histoire des Sociétés secrètes dans l’armée Napoléonienne ..)
[iii] Les chercheurs de vérité … la connaissance de la vérité … 1775 : Savalette de Langes … provoque une commissions des grades et propose 12 degrés en 3 sections … (ici apparait l’Alchimie)
[iv] Robert Ambelain in « la Franc-Maçonnerie d’Autrefois » (Ed° les aventures de l’Esprit)
Dans ce document Robert Ambelain publie les trois premiers degrés du Rite de Misraïm : Apprenti, Compagnon, et Maître, constituant uniquement les degrés de toute « Grand Loge Symbolique » … Au-delà, bien sûr, s’étagent les degrés constituant le Souverain Sanctuaire des Hauts Grades …
« Ce Rituel (partie centrale) a d’abord été publié par une Loge Genevoise de notre Rite en son bulletin intérieur … il est tiré d’un manuscrit des débuts du 19ième Siècle, et peut être daté de 1820. Toutefois le Rite de Misraïm ou Rite dit « des Egyptiens » constitué en 1788 à Venise par Cagliostro au sein d’une Société de Protestants Sociniens, utilisa d’abord ceux du Rite Égyptien de Cagliostro, puis ceux du Régime Ecossais Rectifié, puis ceux du Rite Ecossais Ancien et Accepté, avec qui il eut des liens très étroits jusqu’à la fin du 19ième Siècle, lorsqu’il était encore indépendant et non uni au Rite de Memphis » …
Nous avons usé du conseil de Robert Ambelain qui écrit :
« Tel quel, (partie centrale), ce rituel est complet et lorsqu’il manque un détail, les loges de Memphis-Misraïm désireuses de le pratiquer pourront s’en référer, pour ce qui n’est pas précisé, à la Tradition Maçonnique commune » …
Ainsi avons-nous ajouté, pour l’ouverture et la fermeture, des éléments que nous avons estimés, aujourd’hui, indispensables « à la mise en fondement » du Temple pour l’exécution de nos travaux.
[v] Sur Wikipédia … Cette obédience affirme que l’Ordre de Misraïm dissous en France par son dernier Grand Maître Général Emile Combet (1887-1900) a été réveillé en 2004 en son sein[]. Elle revendique une filiation (Filiation : …, Bovio, Allegri, Zazio, Ventura, Sandri, Baudel) ayant pour fondement la fraternité qui s’est fait connaître par l’intermédiaire du fondateur du rite de Misr ou Misraïm, le comte de Cagliostro (Île de Zante, Italie 1782 – Lyon, France 1784) ainsi qu’une filiation Yarker (33 Degrés) pour Memphis. Son actuel Grand Maître national, Régis Cortot, a été élu pour 3 ans, en juin 2010.
Sur le Site GLMM
La Grande Loge mondiale de Misraïm, Association à but non lucratif, régie par la Loi de 1901, est une Obédience maçonnique réactivée en 2004 à Paris, dont l’origine en France remonte à 1784 à Lyon.
L’Ordre dissous en France par son dernier Grand Maître Général Emile Combet (1887-1900) revendique la filiation ayant pour fondement la fraternité mystique qui s’est fait connaître par l’intermédiaire du fondateur du rite de Misr ou Misraïm, le comte de Cagliostro (Île de Zante, Italie 1778-1782 – Lyon, France 1784 et Paris, 1785), qui a trouvé son origine traditionnelle en Égyptes Antique et ancienne.
L’obédience de la GLMM constitue l’autorité maçonnique sur le Rite de Misraïm, dispose de l’unique Patente régulière de Misraïm (Filiation : M. E. Allegri, G. Ventura, G. Sandri, P.P. Baudel) et d’une filiation Yarker (33 Degrés) pour Memphis et travaille au seul Rite égyptien de Venise héritier du Rite Primitif de Misraïm, revendique plusieurs Loges et Triangles, ce qui fait d’elle une fédération de Loges et non pas une fédération de rites. La Grande Loge Mondiale de Misraïm a juridiction dans le monde entier.
Laisser un commentaire